UNE AVENTURE COMMUNE PEU COMMUNE
Le Club du Vieux Manoir raconté par celles et ceux qui le vivent
Depuis sa création par Maurice Duton en 1952, le Club du Vieux Manoir, aujourd’hui association Reconnue d’Utilité Publique, œuvre pour la jeunesse et le patrimoine.
Il y aurait tant à dire sur les camps-chantiers-patrimoine - ces séjours de vacances qui permettent à des jeunes bénévoles de vivre en groupe dans un monument en participant à sa restauration -, sur les centaines de sites sauvés de la ruine partout en France ou encore sur les animations et évènements organisés sur nos monuments permanents...
Derrière ces accomplissements et ces réussites se cache une chaîne de personnes investies qui, depuis 70 ans, ont porté ce projet pour l’emmener toujours un peu plus loin. Le CVM n’existerait pas sans eux, puisqu’ils sont le CVM. C’est aux maillons de cette chaîne, ces membres et amis de l’association, d’hier et d’aujourd’hui, que nous voulons rendre hommage.
C’est à eux que nous avons demandé de vous raconter cette aventure extraordinaire. Ils ont accepté de se prêter au jeu d’une collecte participative, dont nous avons tiré cette exposition.
Un défi ardu, comme nous aimons en relever ! En effet, demandez à un membre du CVM de vous parler de son association : il vous racontera les rencontres, les murs rebâtis, les grandes tablées et les soirées au coin du feu. Il le fera les yeux pleins d’étoiles et pendant des heures. Mais il finira en précisant que pour comprendre vraiment ce qu’est le Club du Vieux Manoir, il faut le vivre.
Un aveu d’échec anticipé pour cette exposition ? Nous préférons y voir la richesse d’une aventure qui ne demande qu’à être vécue. En vous présentant tout ce que l’on peut vivre au CVM, par des photographies, documents d’archives et témoignages, nous espérons vous en donner l’envie.
Des rencontres pour une aventure partagée
Peu importe ce qu’ils étaient venus chercher en passant la porte d’un monument, tous les membres de l’association vous le diront : ils y ont fait des rencontres fantastiques. Un camp-chantier est l’occasion unique de rencontrer des gens dont nous n’aurions jamais croisé la route, et de forger, par l’aventure vécue ensemble, des amitiés fortes et durables.
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Une des grandes forces du CVM, c’est que grâce aux tarifs abordables et au fait que les jeunes viennent de tous les horizons, il y a un brassage de personnes qui, autrement, ne se côtoieraient pas forcément. Je trouve ça beau, que les gens se rencontrent, qu’ils puissent discuter, avoir des affinités, et surtout, construire quelque chose ensemble. »
- Jean-Luc, anim’
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Pour moi, le Club, c’est avant tout des rencontres. Parfois, c’est justes des fils qui se croisent, et des fois, c’est une vraie tresse qu’on ne sépare plus. Ce lien, il vient des moments forts qu’on partage. »
- Solène, anim’
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On apprend à connaître des gens qui font plein de choses très diverses, qui sont beaucoup plus différents que dans notre vie de tous les jours où, par nos études, par nos hobbies, on est un peu renfermés. Ce que je trouve beau au Club, c’est quand on se retrouve à discuter de choses profondes, personnelles, avec des gens qu’on a rencontrés depuis moins d’une semaine. Quand on arrive, on ne connaît personne : c’est l’occasion de s’ouvrir aux autres. Des vraies amitiés se créent. »
- Astrid, anim’
Des chantiers, techniques et défis à relever
Au Club du Vieux Manoir, les jeunes, qui arrivent sans qualification préalable, découvrent les techniques traditionnelles de restauration du patrimoine. Taille de pierre, maçonnerie, dé-végétalisation, charpente… : ces chantiers, qui permettent de sauver des monuments, sont aussi l’occasion pour les bénévoles de développer leurs capacités en surmontant les difficultés de ces projets ambitieux, exigeants et donc valorisants !
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Il y a quelque chose qui m’a fort marqué au Club, c’est la fois où on m’a dit : « Tu vois, ces techniques de restauration, tout ce qu’on t’apprend, à la base, c’est un professionnel qui l’a appris à quelqu’un du Club, qui l’a transmis à quelqu’un d’autre du Club, etc…. Et maintenant, tu es la dernier maillon de cette chaîne, et ce serait bien que tu transmettes à ton tour. » C’est fort, c’est quelque chose qui nous dépasse. Ça vient de loin, ça va loin, et ça passe par chacun de nous. On fait partie de cette chaine d’inconnus. »
- Antoine, directeur de chantier
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Aujourd’hui, le Club du Vieux Manoir est reconnu et respecté. Parce que nos chantiers sont bien faits ! Partout où on va, les gens sont enchantés, et surpris aussi : on ne peut pas s’imaginer - avant de le voir ! - que des jeunes, encadrés par des bénévoles, puissent réaliser des travaux de cette qualité là ! »
- Henri, président du CVM
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Au Club du Vieux Manoir, on apprend beaucoup de choses. Moi, ça m’a apporté de l’habileté. Et oui, faire du jeté de mortier, c’est pas donné à tout le monde !
- Tim, anim’
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La truelle, c’est un trait d’union entre tous les jeunes du Club, puisque tous découvrent ce que c’est et l’utilisent. En plus, quand on finit le parcours de l’Ecole Pratique du Patrimoine, c’est l’objet qui nous revient, donc c’est d’autant plus symbolique.
- Paloma, directrice de chantier
Un projet pour sauver un monument
A l’image du Château-fort de Guise - qui n’existerait sûrement plus si Maurice Duton n’y avait pas fondé le CVM - de nombreux monuments ont été sauvés grâce à l’intervention des jeunes bénévoles. Ce sauvetage passe par des travaux de restauration et d’entretien, mais également par l’animation du site. En effet, en faisant découvrir le monument, on suscite de l’intérêt - voire des passions - pour que d’autres, à notre suite, s’investissent pour sa protection.
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La fin de la journée de chantier : quand on a le corps fatigué par la journée, qu’on s’assoit sur une pierre et qu’on regarde le chantier, pour apprécier l’évolution. On regarde le monument dans sa totalité, et on se rend compte que ce qu’on fait à un impact, et qu’on le fait avec bonheur, avec plaisir. Ce patrimoine - que l’on veut conserver pour qu’il puisse exister et être présenté à tout le monde - c’est le résultat d’une action commune : des gens se relaient, été après été, pour le sauver. »
- François, délégué national
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Dans les années 80, Daniel Guillemin a lancé le premier Son et Lumière à Guise. Il cherchait des mecs qui savaient bricoler et qui aimaient bien le château : c’était mon cas ! Il m’a demandé de faire des décors, de faire des armes… En plus, comme il manquait des acteurs, j’ai joué un rôle. On a pris un plaisir fou à jouer ce spectacle. Ça avait du succès : certains soirs, il y avait 250, 300 voire 500 personnes, réunies sur la pelouse du puits. C’était exceptionnel. »
- Henri, président du CVM
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J’ai un lien particulier avec Guise, parce que c’était mon premier chantier. Je pense qu’on a tous un rapport spécial avec l’endroit où on a posé notre première pierre ou notre première brique, l’endroit où on a appris la maçonnerie. Il y a une vraie connexion avec le monument. Alors, à chaque fois que je reviens, j’aime regarder les avancées, voir comment le chantier a progressé. »
- Antoine, directeur de chantier
Des monuments où vivre et à faire vivre
Qui n’a jamais rêvé, en visitant un château, de s’y cacher pour y rester une fois les portes fermées au public ? C’est l’expérience hors du commun que vivent les équipes du Club. Vivre dans un monument, c’est le connaître d’une manière différente, à toutes les heures, dans tous ses recoins, pour en découvrir les mystères. C’est aussi - en y plantant sa tente, en le restaurant ou en le faisant découvrir aux visiteurs - participer à son animation et le faire revivre.
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Une fois, quand j’étais animatrice à Briançon, avec une amie, on devait récupérer quelque chose à la poudrière. On y est allées de nuit, toutes les deux. On a aussi fait une veillée au fort, pendant la quinzaine. Déjà, la journée, au fort, il y a une certaine ambiance. Mais là, de nuit, avec les étoiles, c’était magique ! »
- Solène, anim’
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Tous les ans, maintenant, il y a une quinzaine de jeunes qui viennent au château de Marqueyssac. Pour moi, c’est une aide vraiment précieuse : ils font des travaux indispensables, et en plus ils le font en chantant. C’est génial, de voir du monde aux fenêtres : le monument revit ! En plus, ça fait de l’animation dans le village, ils apportent de la bonne humeur. Maintenant, à Saint-Pantaly, tout le monde me demande « Mais quand est-ce qu’ils reviennent, les jeunes ? On les attend ! »
- Corinne, propriétaire du château de Marqueyssac
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Quand je pense au CVM, le premier souvenir qui me revient, c’était à la Toussaint. J’étais en Service Civique à l’abbaye, on sortait du confinement, il n’y avait eu personne sur le site... Et là, en arrivant, je vois une cinquantaine de jeunes dans l’abbaye ! Du monde partout, des voix, des éclats de rire, le bruit des outils, des gens qui font de la taille de pierre, qui courent un peu dans tous les sens. Voir tout un groupe réuni autour des mêmes valeurs c’était génial ! »
- Marjoline, anim’
L’apprentissage du vivre ensemble
Parmi toutes les choses que l’on peut apprendre grâce à un camp-chantier, il en est une particulièrement importante : le vivre ensemble, une aventure pas forcément évidente mais toujours enrichissante ! Des responsabilités sont confiées au groupe, comme celle de la préparation des repas. Faire la cuisine à plusieurs et pour tout le monde : une belle façon de s’investir dans la vie collective, un apprentissage utile pour la vie d’adulte, et surtout, un sacré défi !
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Il est primordial que les jeunes fassent à manger, qu’ils soient responsabilisés. La vie de camp est un microcosme en auto-gestion : on laisse une part importante aux jeunes, qui sont tous acteurs de la vie du groupe. »
- Paloma, directrice de chantier
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A Hérisson, un jour, il y a eu un gros orage. J’étais de cuisine ce soir là, c’était soirée crêpes. Quand tu es en train de faire les crêpes dans le marabout cuisine, il y a un moment où tu te dis « C’est un peu n’importe quoi, j’ai les pieds dans la boue, à essayer de faire sauter je sais pas combien de crêpes pour nourrir tout le monde ». Et en même temps, tu es super bien ! De dehors, ça pourrait paraître horrible, mais en fait non, parce que tu es avec de supers personnes, donc tu adores ! »
- Astrid, anim’
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Vivre en société, c’est vivre ensemble, avec les autres. Pas côte à côte, mais ensemble. Nous faisons en sorte que des gens qui ne se connaissent pas, issus de plein de strates de la société, de plein d’origines sociales et géographiques, voire même de générations diverses, que ces gens-là se rencontrent. Non seulement les gens vont vivre ensemble, dormir dans des tentes les uns à côté des autres, manger ensemble, préparer le repas ensemble, mais ils vont avoir une action et une œuvre commune. Faire œuvre commune : ça, c’est beaucoup ! »
- François, délégué national
Des moments à savourer ensemble
Le Club du Vieux Manoir, c’est aussi des soirées au coin du feu, des chansons et des jeux, des discussions et des fous rire joyeux, bref : des moments hors du commun à partager. Interrogez un membre de l’association, il vous racontera des souvenirs à la pelle et des anecdotes surprenantes. Mais il vous dira surtout que pour comprendre tout ça, il faut le vivre, au moins une fois !
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Ces soirées où tout le monde est réuni autour du feu, pour moi c’est ça aussi le Club. Il y a ce côté vivre ensemble, vivre une expérience. En dehors des camps scouts ou du CVM, quand est-ce que tu as l’occasion de t'asseoir autour d’un feu et de passer la soirée à discuter, à faire des jeux ? »
- Amélie, salariée
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Quand je pense au CVM, je pense à une chanson : Les archers du roi. Quand on la chante tous ensemble, c’est vraiment une sensation particulière. La première fois, j’étais en formation à la Toussaint, on était tous en cercle, dehors, avec la pleine lune. C’était magnifique. »
- Benoît, anim’
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J’ai encore en tête ces soirées mémorables, quand on préparait les spectacles. On était trois ou quatre, dans la boulangerie [à Guise], on allumait un grand feu pour se réchauffer. On était heureux ! »
- Henri, président du CVM
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Il y a un souvenir que je garderai, c’est l’ambiance du dernier soir, quand tout le monde est triste, déjà nostalgique. Et en même temps, c’est beau parce qu’on se rend compte du lien qui s’est créé entre tout le monde. On est tous autour du feu, il y a cette ambiance de communion, de partage. »
- Eli, anim’
L’occasion de se dépasser et de se découvrir
Aventure collective, un camp-chantier-patrimoine est aussi un terrain de liberté et d’expression où chaque jeune peut s’accomplir personnellement. Immergé dans un environnement nouveau, entouré de personnes différentes et confronté à des défis inédits, il en apprend beaucoup sur lui-même et, grâce à la confiance accordée par les équipes encadrantes, découvre tout ce dont il est capable.
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Au CVM, on m’a fait confiance. Dès 15 ans, pour restaurer un château, puis pour diriger un groupe, le faire vivre, le nourrir. Et à mon tour, je donne cette confiance à mes jeunes. Il y a ce moment où on regarde la personne, et on lui dit « Regarde ce que tu peux faire, ce que tu vas faire, tu le fais pour le groupe. » »
- Paloma, directrice de chantier
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Quelque soit son milieu social ou culturel, quand on se retrouve sous une tente, dans un monument, avec un mur à remonter, on est en général assez dépaysé, assez pour faire tomber un certain nombre de barrières, pour être vierge de toutes les pesanteurs qui peuvent exister dans la vie ordinaire. ça permet de grandir très vite, de se révéler tel qu’en soit même. »
- Nicolas, membre du Conseil d’Administration
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Quand j’étais jeune, le Club m’a permis de prendre confiance en moi. Parce qu’on me laissait monter un mur, faire du mortier : les animateurs croyaient en nous, en ce qu’on faisait. »
- Benoît, anim'
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Le Club du Vieux Manoir, c’est une expérience qui a confirmé ma passion pour l’art et qui a déclenché chez moi la volonté de travailler dans le monde de la culture. »
- Valériane, ancienne bénévole
Une association dans laquelle s’investir
Certains bénévoles viennent au CVM une année, la majorité d’entre eux reviennent, et certains décident de s’investir durablement dans l’association. Pour un an ou pour vingt ans, pour le patrimoine, pour la jeunesse ou pour donner à d’autres ce qu’on a reçu du club, en faisant partie des équipes d’encadrement ou en devenant permanent, chacun trouve sa façon de mettre sa pierre au bel édifice qu’est l’association.
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Souvent, les visiteurs sont surpris « Mais vous êtes payés ? ». « Bah non, pourquoi ? Je suis avec des gens sympa dans un cadre incroyable, je fais un truc que j’adore faire, qui a un impact, qui aide le monument, qui aide les gens. »
Même parmi les jeunes : le premier jour, il y en a la moitié qui ne veulent pas être là, mais à la fin, pas un seul ne veut partir ! »
- Eli, anim’
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Quand on me dit CVM, je pense à un mot qui est “communauté”. C’est vraiment l’impression d’une grande famille. Une famille qui bouge beaucoup, puisqu’il y a des jeunes qui arrivent et qui repartent, qui suivent leur vie. Mais c’est vraiment très chaleureux, c’est ouvert, et j’aime beaucoup cette ambiance là. »
- Clémence, salariée
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Les raisons de mon implication dans l’association ont évolué au cours de ma vie au Club. A 15 ans, je revenais parce que l’ambiance était extraordinaire, on se marrait, c’était sympa. Et pour l’action commune, aussi, qui m’a porté pendant de nombreuses années. Après, c’est le fait de pouvoir faire vivre à des gens ce que j’ai vécu. De continuer ce qui a été entamé. J’ai pu bénéficier de quelque chose et à mon tour je me suis engagé, en tant qu’animateur, directeur, pour que d’autres gens puissent vivre cela, parce que je trouve que c’est génial. S’investir dans quelque chose et faire en sorte que les générations suivantes puissent en profiter. »
- François, délégué national
Depuis 70 ans et aujourd’hui plus que jamais, « fort de son passé, riche de son présent, le Club du Vieux Manoir bâtit son avenir » (Monique Dine)
Un vœux pour l’avenir ?
« Mon vœux, c’est qu’on reparte pour 70 ans. Avec les mêmes objectifs, le même engouement, avec vous tous, ces jeunes qui sont là, qui s’investissent, qui font des choses extraordinaires. Et un nouveau site : pour rêver encore et faire rêver des jeunes. C’est ça, l’avenir ! » (Henri)
« Que ça continue ! Ça ne veut pas dire qu’il ne doit pas y avoir de changements, mais que l’esprit reste le même. Parce que c’est quelque chose dont on manque beaucoup, dans la société d’aujourd’hui, cet esprit qui est créé au Club. Il faut que l’on continue à porter ces valeurs d’Education Populaire. C’est très précieux, pour les gens et pour les bâtiments. » (Eli)
Une aventure collective,
à l’image du Club du Vieux Manoir :
Cette exposition a été…
… souhaitée par le Conseil d’Administration du CVM
... rêvée par Pierre Bridel et Raphaëlle Vernet
… accompagnée par les permanents de l’association
… bâtie avec l’aide de Marjoline Mercier et Mathilde Nicolas
… et réalisée grâce à la participation enthousiaste des membres et
ami.e.s du Club sollicité.e.s lors de l’enquête collecte.
Que toutes et tous en soient chaleureusement remercié.e.s !
« Que ça continue sur cette lancée. Parce qu’il y a des gens qui ont des envies, de la motivation et des talents qui font que nous avons de belles années devant nous. Et j’espère qu’on aura les budgets pour mener à bien nos missions. Parce qu’aujourd’hui, faire ce qu’on fait, travailler dans le patrimoine, c’est pas toujours évident. Important mais pas évident. » (Jean-Luc)
« Je souhaite au Club 70 ans à nouveau devant lui. De ne pas perdre son âme. Que ce qu’on a trouvé quand on a participé la première fois, que ce petit quelque chose, cette flamme, cette particularité, cette aventure, existe toujours. » (François)
… Et vous, que souhaitez-vous au Club du Vieux Manoir ?
